samedi 23 juillet 2011

Enquête | Miami, nouvelle plaque tournante du rap US (2010 | Rhymes.fr)


Miami, Floride…La côte Est des Etats-Unis n’a jamais autant attiré de touristes et d'artistes. David Guetta, Les Experts, Lebron James ou Booba ont déjà succombé au charme de la 'Magic City'. Le Hip Hop tire également son épingle du jeu puisque le scène locale est désormais une valeur sûre et les artistes inondent les ondes de leurs multiples tubes.

Rick Ross et DJ Khaled en fers de lance

Le grand public a fait connaissance avec le rap ‘made in Miami’ en 2006 avec le tube planétaire et désormais classique Hustlin’ extrait de Port Of Miami de Rick Ross (187 000 exemplaires vendus en une semaine). Le monde découvre alors un artiste charismatique et imposant qui va changer le destin de la ville. Son association avec DJ Khaled va permettre à la scène floridienne de sortir de son anonymat. La recette est simple : le DJ le plus côté de Miami s'entoure des artistes du moment comme Lil' Wayne, T.I., Akon ou plus récemment Drake, Snoop Dogg ou Nas, et sort des albums dont il ne produit aucun son (pas mal !) et le résultat est au delà de ses prévisions avec des 'hot tracks' comme We Takin' Over, I'm So Hood ou Go Hard.

Flo-Rida, Brisco et le reste de la meute

L'unité est le maître-mot de Rick Ross et Khaled qui profitent de leur notoriété pour aider les artistes locaux. Ainsi, le Boss de Miami dévoile au public les rappeurs du label local, Poe Boy comme Flo-Rida (que tout le monde connait), Brisco, Billy Blue (co-signé chez Timbaland et Akon) ou son groupe Triple C's. DJ Khaled n'est pas en reste puisqu'il monte son propre label We The Best Music et signe le rappeur Ace Hood qui a déjà à deux albums bien accueillis par la critique.

Côté producteurs, 'M.I. Yayo' possède également de l'artillerie lourde avec Cool & Dre ou encore The Runners aka Andrew « Dru Brett" Harr et Jermaine "Mayne Zayne" Jackson. Ces derniers sont plein de talent et ont déjà produit des tracks pour Chris Brown, Fat Joe, Juelz Santana, Lil' Wayne ou Rick Ross (Huslin'), pour ne citer qu'eux.

Miami a su profiter du manque de relève de la West Coast pour s'affirmer et imposer un nouveau style. Dorénavant considéré comme une valeur sûre du Hip Hop au même titre que le scène new-yorkaise ou Dirty South, la Floride veut durer et la relève est déjà prête avec Brisco (dont on attend toujours le premier album), Ball Greezy ou Git Fresh, boys band R&B actuellement signé chez Def Jam. Comme dirait DJ Khaled : 'Miami...WE THE BEST' !

mercredi 20 juillet 2011

Enquête | Hip Hop et NBA : L'un ne va pas sans l'autre (2010 | Rhymes.fr)


Les rapports entre le championnat nord-américain de basket-ball et le Hip Hop sont très étroits. En effet, le développement de la NBA coïncide avec l’explosion de l’art musical.

Dès le début des années 90, la présence du Hip Hop se fait ressentir sur les parquets. Le « Fab Five » de l’université de Michigan, avec dans ces rangs un certain Chris Webber, sont à l’origine de l’arrivée du style urbain dans le sport. Le 5 majeur arborait fièrement leurs larges shorts descendant jusqu’aux genoux et rappelant les baggys des rappeurs.

Les rapports entre la NBA et le Hip Hop ne se limitent pas seulement au style vestimentaire. Ainsi, Ron Artest, passionné par le rap, se lance dans le rap en sortant l’album My World sorti via son label Tru Warier en 2006.

Plus récemment, Lebron James, pour la bande originale du documentaire More Than A game, a fait appel aux rappeurs du moment comme Drake, Kanye West ou encore Lil’ Wayne. Ces derniers, fans de la star des Cavs, n’ont pas pu refuser cette opportunité.

Enfin, les liens entre le mouvement musical et la ligue américaine sont également économiques. Jay-Z est actionnaire de la franchise des Nets de New Jersey. L’artiste, originaire de Brooklyn, est fan de la NBA et son rêve de voir une franchise dans le quartier de son enfance va se réaliser. L’ancienne équipe de Vince Carter devrait emménager dans le quartier de New-York en 2011.

Le phénomène n’est pas prêt de s’estomper car de plus en plus de joueurs professionnels sont issus des quartiers défavorisés des Etats-Unis. Dans ces milieux, le Hip Hop et le basket-ball y tiennent une place prépondérante.

Découverte | Teaser du label Ooryon Records



Monter un label n'est pas une mince affaire mais le faire perdurer est encore plus difficile. C'est la mission que se donne beaucoup de personnes depuis maintenant quelques années et certains projets méritent d'être mis en avant. C'est le cas du label nouvelle génération Ooryon Records made in Noisy le Grand (Seine Saint Denis).

Fondé par David Lellouche à la fin de l'année 2009, le label espère devenir l'un des acteurs phares de la capitale. Le projet se repose sur des fondations très solides puisque David, accompagné de son associé Luxone, ont pris le temps de sonder et étudier le marché et le monde de la musique avant de se lancer dans cette aventure. Après avoir signé l'artiste local Spinal, Ooryon Records compte désormais deux nouveaux artistes, Shell10 et Stan, originaires de Villiers-sur-Marne et Drancy.

Maintenant que l'équipe est formée, le crew est prêt à se jeter dans l'arène et de nombreux projets sont en cours pour donner suite à la digitape de Spinal sorti fin 2010. La tape, disponible ici, contient 11 titres qui méritent le détour.

Rien de mieux qu'un teaser pour se mettre dans l'ambiance et découvrir les artistes et le studio. D'autres vidéos sont disponibles sur Youtube (tapez Ooryon Records dans le champ de recherche).

Adresse : 211-213 Avenue Paul et Camille Thomoux - 93330 Neuilly Sur Marne
Contact : contact@studiomadfella.fr
Site web : www.studiomadfella.fr